Nous partons de Copacabana en direction de La Paz, c’est la capitale économique et (non constitutionnelle) la plus haute du monde ! Le trajet a été très étrange, il a fallu traverser dans un premier temps le lac Titicaca en bus. On pensait prendre un pont ou un passeur qui suit un fil pilote, mais ne l’oublions pas nous sommes en Bolivie ! C’est du folklore local !

Le car embarque en fait sur une plateforme qui est dirigée grâce à un petit moteur, on descend bien sûr du bus car ce n’est vraiment pas stable !

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T’occupe pas de la marque du bateau et navigue !

Puis la route qui mène à La Paz est en chantier total, du coup nous avons pris plein de déviations sur le côté de la route, sur piste bien entendu. Nous sommes arrivés à trouver le sommeil, mais d’un coup “Wake Up” le bus vient de franchir une sorte de monticule de terre à bonne vitesse ! Un saut d’au moins 40 centimètres pour tout ce beau monde, pour Amande et sa petite taille rien de problématique mais pour mon 1,87 mètres ma tête a cogné l’étagère de rangement des bagages à main ! Cela m’a assommé mais rien de grave !

Après 5 heures de secousses dans tous les sens, nous voici fraîchement débarqués à La Paz qui est située dans une sorte de cuvette ! Il y a du monde là dedans ! On sort du terminal et trouvons un logement : “l’Hotel Milenio” avec une chambre matrimoniale très charmante.

Le lendemain matin, on s’occupe de notre blog (toujours autant suivi 😊) et l’après-midi est consacré au shopping, balade dans la ville et prospection d’une agence pour faire la très célèbre descente de la mort en VTT !

Elle se descendra avec l’agence Extrême Down Hill pour 400 Bs/pers avec un vélo ayant une simple fourche suspendue. Le rendez-vous est pris demain à 7h15. On remarque aussi les bus “vintage” qui parcourent la ville ainsi que les cireurs de chaussures.

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On passe relativement une bonne nuit et on se réveille vers 6h30 afin de se préparer pour cette descente ! À notre surprise, c’est Thomas un français qui vient nous chercher il sera notre guide pour cette journée ! Nous sommes un groupe de 8, nous, 1 israélien, 3 australiennes et 2 français d’origine portugaise ! Dans le mini-bus, le « chambrage » et les pronostics vont bon train concernant la finale de l’Euro, la France sera t-elle qualifiée pour jouer contre le Portugal ?

Au bout d’une heure de route, nous voici arrivés au col La Cumbre à 4700 m. C’est ici que commence notre descente même si nous ne sommes pas encore sur la route de la mort. Il fait vraiment froid, on engloutit un bon petit déjeuner, on s’équipe correctement (casque intégral, gants, genouillères, protèges tibias…), enfourchons nos montures et On the Roaddddd Agaiiinnnnn !!!

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Le crab-style !

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Le lama-style !

Première partie sur 33 kilomètres de route avant d’arriver sur la piste.

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On attaque maintenant la route de la mort avec la musique de Rocky : The Dead Road sur 24 km de descente ! Et voici la vidéo :

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Son nom ne tient pas du hasard, avant 2007 cette piste était très empruntée par les véhicules, il y avait en moyenne 200 morts / an ! Depuis, une nouvelle route a été construite plus sûre mais certains camions l’utilisent encore pour gagner en temps de trajet !

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Encore quelques irréductibles !

Cette piste a pris une ampleur touristique importante et malheureusement il y a encore des morts en vélo, environ 1 tous les 4 mois ! Sincèrement en faisant attention, même en allant vite, pas de problème !

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Yeah Baby !

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Les ravins sont impressionnants, et ce même si la végétation camoufle un peu.

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Kamėa méa méa !

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T’occupe de la marque du vélo !

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Hey oui Laurent : “Attaque de Chavanel dans la descente” !

Grâce aux conseils de Thomas, il nous indique les passages les plus dangereux, le fait aussi de rouler à gauche par certains moments (donc près du précipice) pour ne pas avoir d’accident avec les véhicules qui montent !

Et devinez quoi, Thomas est un joueur de rugby ! Il m’a même demandé : alors a t-on avis à quel poste je joue ? Je lui répond n°9 sans hésiter, ça se voit rien qu’à sa tronche ! On a bien rigolé ! Son père jouait pour l’ASM en équipe pro, lui il a appris vers Paris ! Maintenant, il pratique dans le club de La Paz et dans quelques mois (5 ans en tout), il aura la nationalité Bolivienne, c’est à dire qu’il a de forte chance d’être dans l’équipe nationale ! Incroyable qui aurait cru que l’on rencontre un futur international Bolivien 🏈 !!!

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Merci Thomas !

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Sur la fin du parcours, nous voyons des cultures de champs de coca, la feuille qui est souvent mastiquée dans le pays.

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On clôture ensemble ces 57 kilomètres de descente autour d’une bonne bière !

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À l’arrivée, le climat est tropical, on est parti de 4700 mètres et on finit à 1200 m. On mange dans leur local avec un petit plouf 🏊 dans la piscine juste à côté ! Le résultat de la demi vient de tomber la France est en finale de l’Euro contre le Portugal ! Alors une pause photo avec nos amis portugais le rendez-vous est pris pour regarder ensemble la finale à Sucré !

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Une bébête dans la piscine !

Nous regagnons notre hôtel sur La Paz dans la soirée, une journée bien remplie pour des “Survivors”!

Le jour suivant, nous partons faire un tour à la Vallée de Luna. Bon ce n’est pas la même que celle du Chili mais elle vaut quand même le détour !

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La minión touch’ !

Puis nous repartons en collectivo dans le centre de La Paz, où une fois n’est pas coutume, allons visiter un musée ! Le musée de la Coca qui est assez rapide à visiter, très instructif, et en plus les explications sont disponibles en Français !

Quand on parle de la feuille de coca, on pense souvent à son dérivé la cocaïne, mais à l’origine la coca était utilisée en tant qu’adaptateur pour la vie en altitude. La mastication de la coca ou “Alcullico”, technique ingénieuse développée en 4500 ans (c’est à dire à l’époque des Incas), permet d’extraire à l’aide d’un alcalinisant et de la salive le contenu des aliments et des alcaloïdes de la feuille en enlevant seulement la partie fibreuse.

Les habitants des régions hautes ont appris à mastiquer de la coca pour supporter et s’accommoder au manque d’oxygène, au froid et résister aux longues marches dans l’Altiplano.

Cette feuille contient 3 alcaloïdes : la cocaïne, la cis-leinamilcocaïne et la trans-cinalmilcocaïne. Pour vous donner un ordre d’idée, lors de la mastication régulière de ces feuilles (entre 3 et 77 g), on absorbe environ de 28 à 289 ng de cocaïne/ml de sang. Par contre, une aspiration de 1,5 mg de pure cocaïne, c’est une absorption de 474 ng/ml de sang ! Pire encore une injection de 100 mg de cocaïne et c’est 1000 ng de cette substance que vous avez dans le sang !

La feuille de coca est utilisée initialement par des scientifiques pour extraire la cocaïne à des fins premièrement médicales avant qu’elle ne soit détournée comme stupéfiant.

Quand on parle coca on pense forcément aussi au Coca-Cola ! Mais savez-vous son histoire ? Eh bien nous avons été surpris en lisant le panneau d’exposition, son origine est française ! Tout a commencé avec l’élaboration du vin Mariani, il fut inventé en France par Angelo Mariani en 1863 et commercialisé dans le monde entier pendant plusieurs années. Ce vin contenait 0,12 g de cocaïne pour 1,28 g de liqueur ! Dès son introduction, il connut un vif succès en Europe et aux États Unis, il reçu même du Pape Leon XIII la médaille d’or !

Puis, avec ce succès grandissant, de nombreuses imitations du vin Mariani furent lancées. La plus heureuse fut celle de John Pemberton, pharmacien d’Atlanta, dénommée “French Wine Coca” qui contenait en plus un extrait de caféine !

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Pourtant, avec l’apparition de la loi aux Etats-Unis qui interdisait l’usage de boissons contenant de l’alcool, Pemberton dût trouver une formule qui possède les mêmes propriétés stimulantes mais sans alcool ! En 1886, il trouve une nouvelle formule qu’il appelle : Coca-Cola. Frank Robinson lui trouva un logo mais les droits absolus de Coca Cola furent rachetés par un “pauvre pharmacien” Asa Cander qui arriva à Atlanta avec en poche 1 dollar et 75 centimes ! Puis le succès a fait le reste ! Le vin Mariani fut en réalité à l’origine du Coca-Cola et dire que ça aurait pu être français !

Suite à cette intéressante visite, nous nous dirigeons vers un des téléphériques de La Paz, pour monter et avoir un point de vue sur la ville. C’est le rouge que l’on prend. Il y a actuellement 3 téléphériques, d’autres sont en construction, la ville devrait avoir en tout 12 lignes pour désengorger le trafic et ainsi réduire la pollution.

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Équipés de photovoltaïque !

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À l’arrivée sur l’Alto à 4095 m !

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Le Huaina Potosi en ligne de mire !

Nous passons au terminal pour connaitre les horaires de bus qui partent sur Sucre et rentrons pour notre dernière nuit à l’auberge.

Pour notre dernière journée à La Paz, on teste une dernière fois un petit resto, on se promène dans la rue où Amande est invitée à faire une danse, et on boucle nos sacs direction cette fois-ci la capitale de la Bolivie : Sucre !

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7 Commentaires sur "La Paz, la « capitale » économique !"

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GADET
Invité

alors je regarde tranquillement la finale seven fille AUSTRALIE/NOUVELLE ZÉLANDE que j’avais enregistré et là qui tient le drapeau de la NOUVELLE ZÉLANDE : Romain bravo !!!! beau souvenir excellent !!!!

GADET
Invité

Coucou
J’avais beaucoup de retard pour suivre vos aventures pour tout lire et visionner les photos plus de 2h !!! mais je n’ai pas perdu mon temps je suis ravie encore un beau pays avec des photos magnifiques et je suis impatiente de pouvoir vous apercevoir aux JO !!
profitez en bien !
je vous embrasse tous les deux

Martin
Invité

Sympa les photos et les vidéos. Vous avez pas eu trop de mal à respirer à El Alto? Pas eu peur en descendant la vallée de la mort rapidement? Bon voyage à vous ;)

Christine et jean noel
Invité

Coucou
On est baroudeurs ou on ne l’est pas pas
On est casse-cou ou on ne l’est pas pas
Vous êtes les deux et on est habitué
La descente te de la mort vous êtes
Encore un beau pays avec de belles montagnes
L Asm est toujours là
Bisous de nous deux