Après un bon petit déj’ au milieu des mouettes, nous partons en direction de l’île aux Pingouins.

Il y a deux options pour la rejoindre : le ferry mais qui est payant ou à pied en passant sur un banc de sable avec une eau cristalline.

On choisit la deuxième option, 20 minutes de traversée.

Un crabe porteur !

Sur cette île, c’est un vrai paradis pour les oiseaux, il y en a dans tous les sens.

Ohé, Ohé pélicans … !

Bridled tern !

Crested tern !

On admire les différents points de vue, en se promenant sur la plage.

En descendant les marches, nous voyons deux beaux pingouins avec une couleur bleutée : magnifique.

Trop mignon !

Certaines zones sont bien protégées car c’est la période de reproduction actuellement.

Un plouf en snorkeling et nous retournons sur la terre ferme mais nous prenons cette fois ci le ferry pour le retour car le banc de sable est fermé en raison d’un courant beaucoup trop important.

En retournant au van, nous apercevons une forme de pétanque Australienne : le Boulingrin. Le but étant d’atteindre le cochonnet mais avec des boules aplaties aux pôles sur une surface gazonnée.

Après quelques courses, on s’arrête en bord de plage pour manger.

C’est pas comme si on avait mangé du “chicken” pendant 5 mois !

Puis nous repartons en direction de Mandurah où on se balade en bord de mer.

C’est impressionnant comment les villes mettent à disposition beaucoup de services, les “facilities” comme ils les appellent ici : wifi, douche, toilette, BBQ, eau à disposition (on en profite pour faire le plein) avec un accès adapté aux personnes à mobilité réduite…
On discute avec deux « pêcheuses » car à peine dans l’eau, elles attrapent le poisson à la pelle. On va donc aux renseignements et en reprenant la route, on achète des crevettes qui serviront d’appât.

A Avalon Beach où nous restons pour la nuit, Romain est parti à la pêche et cette fois ci c’est la bonne.

Un bon poisson cuisiné au BBQ !

Le lendemain matin en prenant notre petit déj’, deux personnes sont venues nous parler. Les gens sont très gentils, accueillants et ouverts.

Un quartier pas dégueulasse non plus !

Sur la route, on s’arrête dans le parc national de Yalgorup pour voir le lac Clifton.

Les thrombolites ont l’apparence de rochers mais ce sont des anciennes formes d’un ensemble de microorganismes. Ils obtiennent du carbonate de calcium depuis l’eau pour former leur structure qui date de 2000 ans. Il y a 600 millions d’années, les ancêtres de thrombolites et stropatolites produisaient de l’oxygène nécessaire à la vie sur terre. Aujourd’hui, on peut seulement les voir dans quelques endroits du monde dont en Australie de l’Ouest.

Nous voyons le résultat d’un incendie qui a eu lieu au environ du 10 janvier autant dire pas longtemps avant notre passage.

Une pause casse croûte sur une aire !

On s’arrête ensuite chez “Bunbury Framers Market”, une enseigne qui regroupe les produits des producteurs du coin (enfin le pays est grand quand même). Un seul chemin dans le magasin, histoire de passer partout, mais une très belle présentation avec un rayon patates assez alléchant : blanches, rouges et même bleues.

On poursuit jusqu’au coin viande et là ce sont des énormes quantités. Ce n’est pas étonnant qu’ils soient bien en chair entre les fast-foods à tous les coins de rue, les BBQ…

Puis on continue jusqu’à Koombana Bay à Bunbury, c’est là que l’on veut dormir ce soir. On se promène en bord de mer et on atteint un point de vue.

Laquelle on prend ma “Brenda” ! On a acheté la rue de la paix au Monopoly ! “C’est le palais de Jaba 😀”

On a mangé en bord de plage en admirant un beau coucher de soleil : des couleurs vives : jaune, orange, rouge…

Le lendemain réveil à 6h30 car c’est dans cette baie que l’on peut voir des dauphins. Malheureusement, ils étaient là hier mais pas ce matin et la sortie en mer est trop chère (165 $/pers !).

On part dans un petit parc animalier “Bunbury Wildlife Park” où nous voyons des kangourous, et plein d’oiseaux dont certains se sont invités sur nos épaules.

Rainbow Lorikeet !

On préfère tout de même les voir en liberté.

Puis nous filons jusqu’à Busselton où nous faisons le plein d’eau.

Et on rejoint la plage de Meelup.

Un bon steak avec vue sur l’Océan, c’est pas royal !

On s’installe dans notre van pour la nuit et en voyant les commentaires sur le logiciel WikiCamp (bien pratique 😊) il y a des Rangers qui passent le matin, on commence à s’interroger mais il est trop tard pour bouger car c’est trop dangereux de conduire la nuit avec la présence de kangourous et d’autres animaux nocturnes.

A 5h15, on était réveillé et on commence à voir des voitures qui tournent. On a un pressentiment, ce serait l’idéal de partir avant que le matou pointe le bout de son nez (!), on décide quand même d’aller sur la plage pour admirer le lever de soleil car la plage est vraiment très belle et ce serait bête de ne pas en profiter. Oui mais voilà, on a été trop gourmand à peine arrivés au bord de l’eau on entend la grosse voiture arriver, c’est le ranger qui débarque, nous sommes les seuls à être sortis du van, les autres dorment … Il nous fait signe au loin de revenir sur le parking. Obéissants, nous revenons donc, avec une idée en tête “de toute façon il ne nous a pas pris en flag en train de camper, on pourra très bien lui dire qu’on vient juste d’arriver pour le lever de soleil !”. Il nous questionne, en nous disant qu’il est interdit de camper et que l’amende s’élève à 200 $ chacun ! 😰. On lui répond notre petit scénario, mais il n’est pas dupe pour lui ça ne colle pas, il inspecte le van, et là il nous dit que le moteur est froid : Touché Coulé ! Heureusement le capitaine est brave et il nous inflige un simple avertissement ! Ouf 😧!
Pour le reste des troupes c’est la même sanction, heureusement car on avait convaincu un couple d’Hollandais, que l’on arrêtait pas de croiser, de rester ici !
On en a par la suite bien rigolé.

Après ce réveil pour le moins “matinal”, nous allons en direction du Cap Naturaliste. Nous prenons des sentiers bien balisés et longeons le bord de mer.

Quand c’est la période (septembre – octobre), il est possible de voir les baleines dans leur chemin de migration.

A défaut, on a vu un lapin, et surtout plein de mouches qui rendaient la promenade un peu pénible !