Comme les Jeux Olympiques approchent, on continue notre route. On prend un bus qui doit nous conduire dans le centre ville de Foz do Iguaçu, la ville frontalière côté Brésilien. On passe sans problème les douanes d’Argentine puis il nous dépose aux douanes du Brésil et là, il s’en va.

Il faut attendre plus d’une heure pour prendre le prochain bus. On ne traîne pas, on part à pied avec nos gros sacs. N’ayant pas un Réal sur nous, il nous est impossible de prendre un bus citadin. On croise le domaine Bourbon en chemin et au bout de 9 km de marche, nous arrivons à l’auberge de jeunesse “Bambu”.

Cette auberge est vraiment bien : de l’espace dans les dortoirs, un salon intérieur avec TV et console de jeux, une cuisine ouverte sur l’extérieur avec piscine, billard… Top !

Puis on va faire quelques courses et au retour on discute avec des Allemands et un Saoudien.

Le lendemain, on profite du petit dej’ extrêmement copieux avec confitures (banane, goyave, dulce de leche) et gâteaux fait maison, œufs brouillés, saucisses et feijoada… Ça change !

Ayant le temps, on décide d’aller voir les chutes d’Iguazu mais côté Brésilien cette fois-ci.

On longe la falaise pour se rapprocher de la passerelle qui nous conduit en plein cœur des cascades.

On s’équipe car on entre au centre de ce brumisateur géant.

On prend l’élévateur pour une vue de dessus.

Certaines personnes disent que l’on est déçu après avoir vu le côté Argentin. Franchement, la visite vaut vraiment le coup d’œil d’autant plus que les arcs en ciel sont de la partie.

On rebrousse chemin jusqu’à l’auberge où une bonne sieste est au programme.

Comme nous n’avons pas regardé pour la suite et qu’on se sent bien ici, on reste une nuit de plus. Cela nous laisse le temps de continuer l’écriture, de trier les photos, d’envoyer un mail aux JO et de chercher la prochaine destination.

Vers les 15 heures, nous partons jusqu’au terminal pour se renseigner pour les départs vers Paraty.

Nous prenons la route à 12 heures mais au moment de déposer les bagages, on explique que l’on veut les garder avec nous, du fait de notre mésaventure en Argentine. On a pas le choix et ils paraissent même étonnés. La compagnie paraît vraiment sérieuse et il faut dire que le bus est comme neuf, propre et spacieux.

Et c’est parti pour 17h30 de transport sur les routes du Brésil. En arrivant à Sao Paulo, il faut rejoindre un autre terminal pour Paraty. Cela part d’une bonne intention mais on a bien rigolé en voyant la traduction en Français.

La force est en nous, Panawan !

Ayant fait beaucoup de transport en peu de temps, on en a un peu ras le bol des transports en commun.

A notre arrivée, 6h30 plus tard, la recherche du logement nous prend du temps. Celui que l’on avait repéré était complet, un autre la patronne passe de 300 réals la nuit à 120 réals mais on n’y reste pas. On se pose dans une auberge avec petit dej’ inclus mais la chambre est sombre avec peu de place pour circuler et plein de moustiques.

Le soir en mangeant, on croise d’autres français qui étaient dans le même bus que nous, on leur demande où ils dorment. On passe y faire un tour, un Chilien super sympa nous reçoit et pour le même prix c’est beaucoup mieux alors on réserve les 2 prochaines nuits.

Après un bon petit dej’ très copieux, on part 50 m plus loin à l’hôtel “Samba Canuta”.

Vers les 13 heures, on prend un bus local pour rejoindre le village de Trindade. On va voir la première plage où il y a quelques rouleaux.

Puis la deuxième plage jusqu’à la piscine naturelle protégée des grosses vagues par d’immenses rochers.

Au retour, on en profite pour boire une bonne caïpirinha les pieds dans le sable.

Après avoir rejoint Paraty, on va faire quelques courses et on tombe sur du nutella aux couleurs locales.

Collector pour les gourmand(e)s !

Le jour suivant, on part pour la journée faire une excursion en bateau.

On navigue d’îles en îles, de plages en plages sur un fond musical Brésilien.

Baignade (un peu froide), farniente, soleil, relax…

De retour au port en fin d’après-midi, on se balade dans les ruelles pavées de Paraty. Pour la petite anecdote, ces pavés ont été importés du Portugal, entreposés dans les cales des navires. Au retour ce n’était plus des pierres mais de l’or qui rentrait au pays !

L’architecture coloniale Brésilienne !

Le lendemain, on prend notre dernier bus longue durée en direction de Rio de Janeiro.