Nous arrivons vers les 22 heures sur Ubud. Heureusement que nous avons les coordonnées GPS de notre villa car le chauffeur était complètement perdu.

Une fois installés, on décide de manger nos spaghettis au ketchup (c’est tout ce qu’il nous reste) car nous ne voulons pas ressortir après cet emploi du temps bien chargé. D’un coup, on entend un cri : Marion s’exclame : “il y a un rat”. En fait, c’est un gros gecko agrippé dans le toit en bambou.

Première fois que nous en voyons un de cette taille mais vraiment beau !

Vous pensez bien qu’avec cette intrusion, il y a eu une réorganisation des couchages. On n’a pas mis longtemps à s’endormir et le lendemain, nous avons un bon petit dej’ fait maison : jus de fruits (papaye, banane et ananas), 2 œufs au plat, 2 toasts et du thé ou café.

À Bali, il est difficile de se déplacer sans moto alors on loue pour 3 jours des scooters 100 cm3, un beau style avec du répondant (des Scoopys). On trouve le chemin qui nous conduit dans les gorges de l’Ayung.

Et nous voilà parti en plein milieu des rizières.

Nous longeons la rivière et apercevons des personnes effectuant du rafting, différentes habitations et même des gamins qui font du tubing ici en Indonésie. Cela nous a fait penser un peu à Vang Vieng (voir l’article « Vang vieng et Ventiane »)

Il faisait vraiment très chaud, nous transpirons à grosses gouttes.

Il est déjà plus de 14 heures, une chaleur vraiment écrasante, le ventre vide, une hypoglycémie en prime pour Yves.

On décide donc de retourner vers le centre ville d’Ubud pour se restaurer. On y trouve un bon mexicain. Pour clôturer cette journée, on s’est tous dit pourquoi ne pas finir par un massage Balinais. Malheureusement les deux salons que nous avons faits étaient complets aujourd’hui, demain et après demain. Sur leur conseil, on réserve pour dans 2 jours chez un de leur confrère.

On retourne à la villa où on profite de la piscine. Nous resterons tranquille ce soir en finissant nos spaghettis, un peu de Saint nectaire et des fruits.

Le lendemain, on se dirige cette fois ci vers le nord d’Ubud. On passe dans un quartier artisanal où on prend le temps de découvrir leur production.

Nous apercevons ensuite une grande rizière en terrasse.

En mode porteur !

Un peu plus loin, on s’arrête au restaurant Kampung Café, une très belle vue où on mange à même le sol.

Moustach’ au milieu !

On ré-enfourche nos motos et on se déplace dans de petites rues au milieu des rizières.

En avançant, nous voyons un premier temple que l’on décide d’aller visiter. Romain et moi suivons un groupe qui venait d’arriver pour éviter de payer l’entrée mais cela n’a pas marché : “Romain on a pas de ticket”, “Romain ton casque”. En famille la discrétion ce n’est pas notre point fort ! 😃

De belles couleurs vives !

On poursuit notre route jusqu’au temple Pura Tirta Empul, un temple très vénéré car beaucoup de locaux viennent déposer leurs offrandes en prenant un bain.

Les offrandes !

On a même assisté à une cérémonie.

Allez une photo de nous tous en sarong (le longyi balinais)

En repartant, une personne nous accoste pour nous indiquer un producteur de café. Il nous propose une dégustation de thé et de café.

C’était excellent. Il y avait du thé à la citronnelle (notre préféré), à la mangoustine…, du café au gingembre (un régal), à la vanille, à la noix de coco…

La spécialité de Bali est le café « caca ». Les grains de café sont avalés par les Luwak. Grâce à son système digestif, il digère la pulpe des grains rouges du caféier et on récupère le grain qui se trouve dans ses excréments. Cela produit une transformation bénéfique aux arômes des grains de café.

Le Luwak, malheureusement en cage…

Ils disent qu’ils effectuent la torréfaction à la main directement sur le feu. On a vraiment un doute car après le plateau des Bolovens nous avons de bonnes connaissances à ce sujet. Le faire à la main demande énormément de temps de plus la température n’est pas contrôlée (voir l’article « le Plateau des Bolovens et Champassac »).

Le temps passe vite et la journée loin d’être terminée, une photo au passage du coucher de soleil

et on file vite à Ubud pour voir une représentation de danse Balinaise. Nous assistons à la danse appelée “Kecak et Fire”. Des hommes assis en cercle chantent et au fur et à mesure différents personnages arrivent. Il y en a même un qui mettait des coups de pied sans protection dans les braises !

Le lendemain matin, nous avons pris le temps d’organiser la suite du voyage. Les nuits sur Gili Air étaient réservées mais il n’y avait plus beaucoup de compagnies de bateau avec des places disponibles. Voyant différents avis pas forcément rassurants sur internet et même dans les livres de voyage, on demande à notre hôte son avis à ce sujet. Elle nous indique la compagnie Mahi Mahi Dewata qui parait être sûre, on verra bien. On est « READY », tout est bouclé, on peut partir tranquillement avec nos scooters.

Nous partons jusqu’au village de Mas où nous nous arrêtons pour observer la travail effectué sur le bois. Malheureusement trop lourd et trop encombrant pour ramener du mobilier !

Des dessus de tables en teck de plus de 10 cm d’épaisseur !

Puis nous allons au musée des masques et des marionnettes en papier.

Une petite pause déjeuner au sympathique restaurant Warung Janggar Ulam avec une vue directe sur les rizières.

Le service est un peu plus long quand France, on se dépêche pour voir le temple Goa Gajah qui avait une bonne critique par rapport à sa grotte.

C’est un peu comme la grotte de « Pac Ou » au Laos (voir l’article « Luang Prabang, ville inscrite à l’UNESCO »), on s’attend à voir quelque chose de profond où on aime allumer sa frontale, ben non on fait quelques mètres et c’est fini ! Voici la seule photo qui a été prise de l’intérieur :

Après l’effort le réconfort : on va enfin profiter de notre massage Balinais ! 😌

Elle commence par nous nettoyer les pieds avec de l’eau légèrement citronnée. Au début, elle nous détend les muscles puis c’est parti pour un massage avec de l’huile pendant 1h30. C’était très agréable. On s’est dit qu’on a bien été bête de ne pas profiter d’un massage à Pokhara au Népal après le trek (voir l’article « Au repos à Pokhara »).