Nous arrivons de nuit sur Santiago sans pouvoir voir la Cordillère des Andes vu du ciel, dommage. On récupère nos sacs, sécurisons nos papiers et nous embarquons dans un bus qui nous conduit jusqu’à la bouche de métro Ⓜ de “Pajaritos”. Nous avions déjà regardé auparavant notre direction pour rejoindre l’auberge “Parron de Colores” où nous attendent mon Ade et Rico. Encore une fois, ces livres de voyage ont plus tendance à faire peur par rapport à la réalité.
Une fois sortis du métro, on marche dans ce quartier résidentiel au calme et qui on voit à notre arrivée, mon Ade qui nous attend sur le pas de la porte. Qui l’aurait cru, se retrouver au Chili à Santiago ! Cela nous fait énormément plaisir de les retrouver au bout de 8 mois de voyage 😘. On s’installe, discute un peu et on va se coucher car il commençait à être un peu tard.
Après une bonne nuit de sommeil, on se retrouve dans la cuisine pour petit déjeuner ensemble avant qu’ils partent à la recherche de leur van.
De notre côté, nous rejoignons le centre ville de Santiago à la recherche de dollars Américains, car c’est plus avantageux de payer notre auberge en dollars plutôt qu’en pesos. Impressionnant tout ce monde qu’il y a dans les rues : boire un verre en terrasse, manger au resto, faire du shopping…
Sur la place “Plaza de Armas”, on voit beaucoup de spectacles de rue comme “Les Chinchinéros”.
C’est un spectacle de musique typique du Chili. Ils portent un tambour dans le dos, une ficelle est reliée à un pied et à la cymbale et ils dansent tout en tapant sur le tambour. Cela fait penser à celui de Marry Poppins.
On a pris le temps de se promener, de regarder les joueurs d’échec, les peintures…
Puis on décide d’aller faire quelques courses avant de rejoindre Adel et Rico à l’auberge.
Le Sancy s’exporte également au Chili !
A notre arrivée, ils sont ravis, ils ont trouvé un camion qui démarre au quart de tour. C’est un Toyota Hiace de 2001 diesel avec 300 000 km, increvables ces machines. Il s’agit d’une ancienne ambulance 🚑 qui a en plus l’avantage d’être déjà capitonnée. Cela fait un peu moins d’une semaine qu’ils cherchent et là c’est la bonne occasion en comparaison avec tout ce qu’ils avaient pu voir précédemment. Demain, c’est le grand jour pour le récupérer, le contrôle technique et les papiers seront en règle ainsi que quelques changements supplémentaires (ampoules, essuie glace, roue de secours…).
Du coup, on avait anticipé la chose et ce soir on trinque avec une bonne bouteille de vin chilien accompagné de bonnes patates sautées.
Après cette bonne soirée à discuter jusqu’à tard, on va tous se coucher.
Le lendemain, on traîne un peu, rejoignons Adel et Rico pour petit déjeuner et on s’isole dans la chambre car nous avons encore une étape à finir par rapport aux Jeux Olympiques de Rio.
Cela nous a pris au total 3 heures pour faire nos 2 sessions. Du coup, Adel et Rico sont partis récupérer leur camion. On se dépêche à manger car il est 13h45 et nous devons être à 15 heures dans le centre ville de Santiago pour profiter d’une visite gratuite dans les rues populaires de la ville en compagnie d’un guide habillé en Charlie.
Ayant peu dormi, la concentration était vraiment difficile surtout pour environ 3 heures de visite en Anglais. Cela confirme bien que l’on préfère aller où on veut à notre rythme, explorer les endroits où cela nous mène.
Avec cette oeuvre, l’artiste a voulu représenter les différents symboles des pays de l’Amérique du Sud !
On rentre aux heures de pointe, il y a beaucoup de monde dans le métro et malheureusement, le camion n’était pas encore disponible. Le vendeur leur a proposé de payer le camion dans sa totalité et de repasser demain pour récupérer les formalités complètes. Forcément, ils ont refusé, surtout que le véhicule passera dans plusieurs pays. Cela est donc reporté à demain.
Ce soir, il y avait une bonne ambiance dans l’auberge. C’était l’anniversaire d’un résident. En effet, plusieurs personnes habitent à l’année dans cette auberge. On mange tous les 4 et regardons pour la suite du voyage. On a bien peur que le sud du pays soit compromis et on reste une nuit de plus car on a encore plein de choses à faire.
Le lendemain, afin d’éviter un aller-retour pour rien, Adel et Rico attendent midi que Carlos, le gérant de l’auberge, appelle le garage pour voir si le camion est prêt. De notre côté, nous avons eu pas mal de monde sur skype. Puis nous partons tous les 4 manger des Empanadas dans le quartier. Ce sont des chaussons fourrés de différents ingrédients : poulet, fromage, napolitain, fromage…
On reste tranquille à l’auberge car nous avons pas mal de paperasse à faire et Adel et Rico reviennent dans l’après midi avec leur bolide.
Le lendemain, on décide de faire un bout de route avec eux, alors on charge tous nos sacs dans l’ambulance et on quitte Santiago en direction du sud.
Nous arrivons jusqu’au lac Aculeo où nous voyons pas mal de cavaliers avec leurs chapeaux traditionnels, on prend de nouveau des Empanadas que l’on grignotte au bord du lac, mais le cadre n’ayant rien d’exceptionnel, on décide de poursuivre un peu plus loin.
On arrive quasiment à la nuit tombée dans un camping à côté du lac Rapel. Chacun s’organise, on monte notre tente pendant qu’Adel et Rico libèrent de la place dans leur véhicule. Nous ne tardons pas à aller nous coucher.
Autant dire que nous avions tous les 4 de la fatigue à récupérer car nous nous sommes levés vers 10 – 11h. On petit déjeune et on se lance dans la préparation du camion. On a de la chance, il fait grand beau, alors on sort toutes les affaires, les filles au nettoyage et les gars à la mécanique !
Cela nous a pris du temps et la faim commence à se faire ressentir, alors Romain et Adel partent chercher un repas ouvrier : une sorte de salade piémontaise en entrée et pour le plat du riz et des patates accompagnés d’une bonne viande en sauce. Tout cela servi avec un bon vin du coin🍷! On ne traîne pas pour se remettre au travail car autrement c’est la sieste qui nous attend 😌.
Puis Adel et Rico réfléchissent au futur aménagement pendant que Romain part faire un tour de kayak sur le lac. Le lac était vraiment pollué, beaucoup de déchets qui traînent…
Loin du bleu transparent de Polynésie !
Deux petites chiennes, Clochette et Clochette Bis, avec une énergie monstre nous ont tenu compagnie toute l’après midi.
Après cette journée, apéro avec un beau coucher de soleil.
Comme Adel et Romain ont récupéré du bois à midi, ce soir c’est BBQ avec Romain dans son élément.
On a un peu carbonisé la casserole du propriétaire !
Le lendemain, le temps était très brumeux. La tente était trempée. On quitte cet endroit en passant à côté des vignes aux couleurs d’automne. On rejoint la ville de San Vicente et c’est ici que tout commence pour l’aménagement du camion. Pendant qu’Adel et Rico partent explorer les environs, on s’installe en mode manouche pour faire sécher notre tente.
Cela ne traîne pas, en route pour la vidange du camion et le changement des filtres. Le proprio est super sympa et indique la personne qui peut aider pour les tôles du camion. Romain et Rico partent avec Alphonso, le soudeur, chercher les tôles. En fait, on trouve tout ce qu’il faut avec cet artisanat qui est bien présent. Une multitude de métiers indépendants que l’on ne trouve plus aussi facilement en France.
De notre côté, on s’éclipse quelques instants en direction du coiffeur.
A notre retour, les plaques étaient vissées et rivetées. On en profite pour manger de bonnes brochettes cuites au BBQ juste en face et on se trouve le petit hôtel “El Fugon”. On ne tarde pas à aller se coucher après une journée bien remplie.
Le lendemain, on ne traîne pas car le rendez-vous est pris avec Alphonso pour l’aménagement du camion. Le plan sur papier étant fait, Adel et Rico enlèvent le superflu et posent le lino pendant qu’Alphonso s’attaque au lit.
Quant à nous, nous décidons de prendre le bus pour rejoindre Valparaiso où Adel et Rico doivent nous rejoindre dans 2-3 jours.
Qu’il est beau de vous revoir tous les quatre réunis au Chili… et votre esprit de solidarité fait plaisir.
Le « bolide » est bien ; nos autres baroudeurs vont pouvoir en profiter pleinement.
Profitez bien. Bises à vous tous.
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