Les chutes d'Iguazu ! -

On profite une dernière fois de l’ambiance dans les stations de bus Bolivienne et on quitte le pays en prenant un collectivo qui nous conduit à la ville frontalière de Villason. On marche jusqu’au poste des douanes où l’attente est longue car les Argentins sont actuellement en vacances.

Original pour le contrôle des bagages !

Puis c’est un long trajet qui nous attend pour rejoindre les chutes d’Iguazu. On récupère des pesos argentins et on embarque dans un bus. Au cours du trajet, il y a un contrôle policier qui nous bloque pendant pas mal de temps. Il faut dire que cela ne rigole pas ici surtout lorsque l’on vient de Bolivie, un des plus gros producteurs de feuilles de coca. On arrive à Juyjuy vers 20 heures et on se renseigne pour continuer sur Salta. On se rend bien compte que cela n’est pas aussi facile quand Bolivie ou au Pérou pour se déplacer. On réussit à trouver un bus qui part à 1h20 du matin.

Selon les habitudes locales, au moment de déposer son sac dans la soute, en plus du billet de transport qui est très onéreux dans ce pays, il faut donner 5 pesos/bagage pour le placer dans la soute. Bizarre !

Après quelques micro sommeils, nous arrivons à Salta vers 3h30. On passe la nuit emmitouflés dans nos duvets (ça caille) dans le terminal de bus car il faut attendre le lendemain matin pour la suite du trajet.

Nous avons 12h30 d’attente avant le départ prévu à 16h alors on s’occupe : le blog, les vidéos, les mails et même le tour de France qui est diffusé sur une TV dans le hall…

On va se trouver un resto pour le midi et on file au marché local pour s’acheter à manger pour le long voyage qui va suivre, 3 bus au total.

Une bonne sieste en plein milieu du terminal et nous partons. Là aussi, on ne tarde pas à s’endormir. La compagnie nous offre le repas froid et au bout de 14 heures de trajet, nous arrivons à Résistancia. Nous avons une heure de retard mais le prochain bus a attendu. Du coup, on transfert nos sacs et nous prenons la route de Posadas cette fois-ci avec le même programme dans le bus : on pionce.

Avec ce retard cumulé, le troisième bus est déjà parti. La compagnie échange nos billets et nous partons pour l’étape finale en Argentine, la ville de Puerto Iguazu. On se rapproche petit à petit des chutes d’Iguazu, par contre le trajet commence à être long…

Depuis la frontière, on a fait 33 heures de trajet en bus sans compter les temps d’attente. Nous sommes contents d’être arrivés.

Par contre, une fois installés dans notre hôtel, on se rend compte que nos sacs ont été fouillés durant le voyage. Les affaires n’étaient pas à leur place habituelle alors on prend le temps de tout regarder. Dans le malheur, nous sommes tout de même chanceux car nos sacs sont toujours là, toutes nos affaires également sauf nos billets de chaque pays que l’on avait récoltés tout au long de notre voyage. On est quand même dégoutté, 3 jours en Argentine, et une partie de nos souvenirs disparaissent… On va tout de même déposer plainte mais c’est difficile de savoir à quel moment cela s’est produit. En tout cas, c’est forcement un type d’une des compagnies de bus car nos bagages étaient en soute. En plus, lorsque nous sommes arrivés à Puerto Iguazu, les 2 personnes de la compagnie de bus sont descendus. Sur le coup, on s’est posé la question et à notre grande surprise, on les retrouve au terminal. Juste le temps de déposer le butin de la journée. Ils pensent peut être avoir gagné le gros lot mais avec des roupies népalaises, ils ne vont pas aller bien loin. Fait chier, il y a toujours le revers de la médaille à un moment donné…

Le lendemain, nous partons en direction des chutes d’Iguazu côté Argentin. On rencontre également un Français, Florent, avec qui nous passons la journée.

A l’entrée du site, cela nous fait penser à Disneyland, une entreprise bien rodée. Et on continue à pied pour rejoindre les chutes. En chemin, on aperçoit l’animal appelé Cutia qui ressemble à un gros rat géant.

On arrive aux rives du Rio Iguazu où on a un point de vue sur les chutes en longeant la colline.

Dans cette forêt tropicale, il y a d’autres habitants.

Le Macaque Prego !

Le Quati ! Avec sa queue aux couleurs du raton laveur, son nez allongé et ses longues griffes !

Attention avec la nourriture car certains accidents se produisent.

On arrive ensuite à la chute d’eau Brosseti où on profite du brumisateur naturel.

Il y a une autre attraction pour se rapprocher le plus possible des chutes.

Une bonne douche à la clé !

On monte dans un plus petit bateau qui assure la traversée jusqu’à l’île Saint Martin. On prend un peu de hauteur et on se trouve juste à côté de la cascade.

C’est impressionnant cette quantité d’eau à la seconde. En faisant le tour de l’île, on voit ces oiseaux qui ressemblent à des vautours.

Les Vencejos !

En fait, il y en a plein. Ils nous observent de tout là haut.

Un beau papillon également !

On fait une pause déjeuner au bord de la rivière.

Une bonne rigolade !

On se dirige vers le dessus des chutes d’eau en marchant sur des passerelles aménagées.

Leurs hauteurs varient entre 40 et 60 m. En 1992, tellement il y avait de l’eau que les passerelles ont été détruites avec la force de l’eau qui s’exerçait dessus.

On croise également des Aracari Castanho de la famille des Toucans.