Après notre retour sur Santiago en bus, on saute dans le prochain pour rejoindre cette fois-ci la ville de Valparaiso. C’est impressionnant cette logistique qu’il existe dans les transports et notamment les bus.

A notre arrivée, une sensation particulière nous envahit car on voit plus de misère, plus de saleté et nous marchons sur 3 km pour rejoindre notre hôtel : “Hostal Angel”, une auberge au calme avec beaucoup de couleurs aux reflets de Valparaiso où on reste tranquille.

On traîne sous la couette, l’excuse il pleut, avant de profiter d’un petit déjeuner copieux. Puis on s’équipe et on décide d’aller explorer les environs. On prend les escaliers et quatre chiens nous suivent, un peu comme nos gardiens. Ils ne sont pas méchants 🐩 mais plutôt pot de colle (!), c’est étonnant le nombre de chiens errants et ce qui va avec sur les trottoirs 💩.

En arrivant au Parc Culturel de Valparaiso, on a une vue sur la ville avec des maisons colorées, des graffitis partout, des façades en tôles… Pour certaines, on se demande comment elles peuvent tenir car c’est un vrai château de cartes.

On continue de grimper jusqu’à la place Bismack avec toujours des dessins originaux,

Puis on longe l’Avenue Alemaria jusqu’au Mirador Camogli avant de redescendre par la rue des bars (dommage ils sont fermés 🍸). Dans cette ville à flanc de colline, tu montes, tu descends et tu remontes… des mollets en béton à la fin de la journée 💪.

On décide d’explorer “le musée à ciel ouvert” avec ses bancs et ses lampadaires en mosaïque.

En retournant dans la rue principale en contre-bas, on achète de quoi manger pour ce soir. La particularité dans les magasins du Chili : on passe la commande, il te donne un ticket avec le prix, on paye à la caisse et on récupère la commande avec le billet tamponné. Certainement pour éviter les vols !

Le lendemain, rebelotte, on traîne encore au lit ! Il faut dire que l’on est vraiment bien installé dans cette auberge. On prend ensuite la direction du funiculaire “Espiritu Santo” pour rejoindre La Sebastiana la “casa” du célèbre poète, écrivain, diplomate, personnalité politique Pablo Neruda !

En avançant, on voit un camion de vente de bouteilles de gaz, et chose originale, pour signaler sa présence il passe avec une musique enfantine genre Jingel Bells, ou Happy New Year… Si une personne est intéressée, elle le stoppe au deuxième passage !

Non non on n’est pas à “La Cuelle” mais chez Pablo Neruda !

C’est une maison originale qui se compose de 5 étages et qui offre une vue imprenable sur la ville de Valparaiso.

Nous nous rendons ensuite dans le quartier d’Artilleria, on teste les transports locaux avec « le Micro O », un bus qui passe tel une fusée dans les ruelles de la ville. Il faut dire que le chauffeur ne traîne pas. A peine montés, même pas payés qu’il est déjà parti et là, il faut bien s’accrocher pour ne pas faire superman dans le bus. Il conduit super vite, freine au dernier moment dans les virages… une aventure en soi !

En se promenant, on voit un petit restestaurant sympa où il y a pas mal de locaux, avec à la carte un menu type repas ouvrier, son nom : “Barrio Negro”. On a bien fait, un service irréprochable et des plats cuisinés délicieux, un resto que l’on recommande fortement si vous passez dans le coin.

Sur le chemin de notre auberge, on recroise 2 Français, Guillaume et Laurie, que l’on avait rencontrés sur l’île de Pâques, alors on va boire un verre ensemble.

La rue de notre auberge !

À 18h, on quitte les lieux car une manifestation doit avoir lieu, une histoire de pêcheur !

Un nouvelle journée commence et Adel et Rico doivent nous rejoindre ce soir sur Valparaiso pour ensuite faire un bout de la Panaméricana ensemble.

Du coup, on décolle encore tardivement et on se dirige vers le port pour effectuer la sortie en bateau.

On a fait un tour dans la baie mais aucune explication de la part du capitaine…

Réparation ou entretien d’un géant !

On se la coule douce !

Et même un sous marin dans le coin !

On va ensuite se promener dans le quartier de “Conception”, rejoignons le paséo “Atkison” où un Français vend de magnifiques photos. C’est une superposition de plusieurs photos avec la technique HDR, un style vraiment sympa.

On s’aventure dans les ruelles et admirons ce travail artistique au fur et à mesure de notre avancée.

Le piano !

Ayant une petite faim, on remarque aussi que c’est un quartier assez cher pour la restauration.

On va donc faire quelques courses et à notre retour, sur la place juste au dessus de notre auberge, il y avait un spectacle pour enfants. En regardant le spectacle, on pense que c’est pour les sensibiliser par rapport à la nourriture.

Cela se termine sur une danse de Mickael Jackson. Les comédiens étaient vraiment très bons car ne parlant pas ou peu l’Espagnol, on a ri aux éclats 😀.

On attend Adel et Rico, mais l’heure commencait à tourner et d’un coup, le téléphone sonne. Malheureusement, le camion a chauffé sur la route et ils sont actuellement à Casablanca. Forcément, nous sommes tous déçus car on aurait voulu continuer un peu ensemble. Mais la priorité est au camion car c’est juste le début de leur voyage et il faut qu’il tienne le choc.

Dans le malheur, c’était juste une durite qui était défectueuse et après une bonne révision, ils ont changé la courroie de distribution. Maintenant, il roule comme un chef, il franchit même les pistes boueuses grâce à leur chaîne fabrication maison et à une isolation ressemblant à la station MIR. Bon Road Trip 🚑 à vous. Gros bisous 😘.

Du coup, cela change les plans, on regarde donc les bus et les logements pour la suite du voyage. On sort pour aller manger et on se dirige vers le restaurant “El Pimenton” mais il était fermé. En passant dans cette rue, il y avait à notre avis des restes de gaz lacrymo de la manifestation car les yeux et le nez nous piquaient énormément. On se dépêche de quitter les lieux et nous nous arrêtons au restaurant : “Moneda De Oro” où on commande un “Chorillanas”, un plat typique de la gastronomie Chilienne. Des frites maison avec oignons, boeuf et chorizo servis dans des quantités gargantuesques. Heureusement nous n’avions pris qu’une seule assiette et encore on ne l’a pas finie !

Il y règne une ambiance agréable avec un groupe de musique de passage. Ils déposent une enveloppe sur chaque table à la fin de leur représentation. On a trouvé l’idée originale car c’est à la fois discret et ce même si vous n’avez pas envie de laisser un pourboir. On a l’impression de voyager dans le temps… la jeunesse certainement de nos parents !

De retour à l’auberge, on prépare nos sacs et demain nous partons en direction de La Serena à 6 heures de bus.