Après 12 h de trajet, nous arrivons à Yangon vers les 6h du mat. Nous prenons le bus local n°43 pour nous rendre dans le centre ville vers la Sule Pagoda. Comme il y a beaucoup d’arrêts, cela a pris un peu plus d’une heure. En fait, c’est le même principe qu’au Népal, 1 rabatteur et 1 qui ramasse les billets. On s’en fout un peu, cela nous a coûté 500 Kyats au lieu de 7000 Kyats avec un taxi. La seule différence, c’est qu’il n’y a pas de chèvres sur le toit.

Nous nous installons à la guesthouse Ocean Pearl Inn III. Elle est bien placée, propre, mais par contre à la réception ils sont nuls pour donner des infos sur les bus ou train. Nous en profitons pour nous reposer et récupérer un peu de ce long voyage.

L’après midi, nous nous baladons à pied pour découvrir les trésors coloniaux de Yangon et terminons par le Jardin de Mahabandoola où se situe le monument de l’ Indépendance.

Comme le temps s’est gâté, nous allons à la clinique la plus proche pour montrer la plaie de Romain qui tardait à cicatriser. Au final, rien de grave, ils ont prescrit la même chose qu’on avait pour soigner. En effet, il fallait patienter quelques jours supplémentaires car avec ce taux d’humidité la cicatrisation est plus lente, mais dans le doute, on va plus facilement consulter que si on était en France.

Le soir, on se laisse tenter par un Biryani au poulet et un lassi à la banane : un délice ! Le resto avait bonne réputation.

Le lendemain, on se promène dans les rues qui grouillent de monde, pleines de petits vendeurs. On se laisse tenter par un jus de canne à sucre et des chips de pomme de terre.

Nous avons visité le marché de Bogyoke Aung San. Au cours de cette journée, nous avons énormément marché sous la flotte pour aller à la Paya Chaukhtatgyi pour voir un bouddha de 65 m couché.

Vraiment kitch !

Nous avons longé le lac Kandawgyi pour nous rendre à la célèbre Paya Shwedagon, un réel bijou ! C’est le cas de le dire : le stupa fait 99 m de haut où le Hti (la partie supérieure) est incrusté de 5448 diamants, 2317 rubis, saphirs et autres joyaux, ainsi que 1065 cloches en or. Au sommet, étincelle un diamant de 76 carats. Une occase à saisir pour ceux qui pratiquent l’escalade…

La plus belle du pays !

N’étant pas à côté de chez nous, nous partageons un taxi avec 2 autres personnes pour le retour. Nous profitons de notre retour dans le centre de Yangon pour tester l’une des cuisines de rue les plus goûteuses du monde.

Tout est petit en mode dînette !

Le lendemain matin, direction la poste pour envoyer nos bols en laque et nos dessins de Chine. Un beau merdier. A l’ouverture des portes, nous pensions être les seuls pour l’international, il n’en est rien. Ici, personne ne fait la queue, c’est une mêlée qui se dresse devant nous pour atteindre le premier guichet. Ok, allons y franchement, le colis sous le bras en guise de ballon de rugby et INNNGGAAAGGGGEEEE. Avec tous ces coudes à coudes, les gros sacs nous ont bien servi à éloigner la foule en faisant des rotations sur nous même pour remplir notre papier ! Elle finit par nous donner un nouveau carton pour insérer celui que nous avions préparé soigneusement. Par chance, ils s’emboîtaient l’un dans l’autre et on le ferme soigneusement avec notre scotch. Puis on attend, on ne sait pas qui, pas quoi, les gens de l’autre côté discutent. On commence à perdre patience et nous prétextons que nous avons un avion dans 4 heures. Cela a accéléré le mouvement, nous sommes passés devant tout le monde à ce deuxième guichet. Et là, le gars dont le rôle est la pesée ouvre nos 2 cartons pour vérifier le contenu. On était fou. Il remballe quand même avec soin et nous passons au troisième guichet pour l’encaissement. Vive la poste Birmane !