Nous sommes le 19 décembre, et mise à part quelques personnes dans la confidence, nous partons aujourd’hui pour la Thaïlande pour être sur Bali le 20 décembre, le jour d’arrivée de la famille CHIROUX-BELTRA. Comme nous prenons le bus pour Ubon Ratchathani à 15 heures, on en profite pour régler différentes choses : recherche du van pour la Nouvelle-Zélande, écriture des cartes postales, coiffeur… Comme nous sommes en retard sur l’écriture de nos prochains articles, on continue même dans le bus…

Nous passons la frontière terrestre sans difficulté, et peut être trop facilement, nos sacs ne sont même pas contrôlés ! Nous arrivons vers les 19h et grâce à l’application Maps.me, nous nous dirigeons vers notre guesthouse Fundee 1 Mansion en retrouvant cette ambiance Thaïlandaise avec toute cette vie dans la rue : marché, nourriture…

Nous allons manger et au retour nous réservons le taxi pour nous rendre à l’aéroport le lendemain matin. On espère qu’il sera à l’heure car la personne de la réception ne parlait pas très bien l’anglais, il nous a passé un type au téléphone, on verra… on a un gros doute…

On regarde un film en thaïlandais (!), finissons de préparer 2 articles en insérant les photos et le réveil est matinal 4h15, le taxi était bien à l’heure à 4h45. Nous arrivons à l’aéroport, nous rentrons à l’intérieur et là il faisait noir, les lumières n’étaient pas encore allumées. Après un avion vide, un aéroport vide, cela n’arrive pas à tout le monde…

Le trajet Ubon Ratchathani – Bangkok dure 1 heure, on échange nos derniers Baths en Dollars, achetons à manger, passons les différents points de contrôle et nous voilà dans l’avion pour Denpasar à Bali dans lequel nous attendons 1 heure avant de pouvoir décoller… en espérant qu’ils n’arrivent pas avant nous… mais on a un peu de marge devant nous.

Nous avons une interrogation pour le visa Indonésien, car depuis juin 2015, il n’est pas indispensable pour un séjour de moins de 30 jours. Or nous restons 33 jours, 2 options se présentent : soit il faut acheter le visa du premier mois et le renouveler ensuite, soit on paye les 3 jours supplémentaires et dans ce cas, cela revient au même (pour 3 jours en plus uniquement). Finalement, nous choisirons cette dernière avec moins de paperasse à la clef.

Nous attendons 2 heures et nous nous installons avec notre chariot, nos sacs, nos jus de fruits et notre pancarte devant tous ces taxis avec leurs écriteaux. Certains ont même râlé à l’idée d’être devant eux, un garde a voulu nous déposséder mais queue ni ni, on a reculé d’un mètre mais on a pas lâché.

A Paksé, nous avons pu imprimer au format A3 : “Famille TUCHES”, les dernières minutes étaient longues et nous les voyons au loin. Forcément, ils regardaient tous les 4 en direction des taxis pour retrouver leur nom tout en avançant dans notre direction. Nous étions cachés derrière notre panneau et d’un coup, Chantal lit Famille TUCHES et s’exclame : “ils sont là” !!!!!!

Tout l’aéroport devait être au courant de nos retrouvailles ! 😆

Nous avons pris ensuite un taxi supplémentaire car nous sommes 6 au lieu de 4 de prévu au départ. Le premier soir, il pleuvait, on espère tous que le temps s’améliorera par la suite. Nous avons mis plus d’1h30 pour rejoindre le quartier de Canggu avec des difficultés pour trouver notre villa Orora. En effet, il est difficile de s’orienter car il y a très peu de panneaux, de nombreuses petites ruelles, ceci sous la flotte et de nuit… On s’est retrouvé chez une dame qui nous a prêté son téléphone pour joindre les proprios. L’aventure commence…

Le lendemain, comme nous étions levés avant tout le monde, normal pas de problème de décalage horaire, nous partons à pied chercher le petit déjeuner. On a au moins fait 2 km aller retour au milieu de ces rizières, de ces maisons avec un va et vient de scooters dont certains ont l’attache pour accrocher la planche de surf. Ce quartier est très apprécié des Australiens et comme ce sont les grandes vacances d’été, cela grouille dans tous les sens, une atmosphère bruyante mais sympa y règne.

Chacun se réveille à son rythme et nous prenons le petit déj.

Allez, on vous fait faire le tour des propriétaires….

Cela donne des idées au niveau déco !

Forcément, on traîne un peu, on profite de la piscine et en début d’aprèm, nous partons à pied explorer les environs.

On se dirige vers la plage où nous voyons de gros rouleaux avec les surfeurs. Il s’agit d’une plage de sable noir avec un premier temple construit à base de pierres volcaniques.

Non loin de là, nous faisons une pause déjeuner à l’horaire Espagnole.

Nous retournons ensuite dans les environs de notre villa et voyons les premières rizières environnantes.

Après de nombreux renseignements pour la location d’un véhicule (motobike ou minivan), nous optons pour un minivan avec chauffeur pour nous rendre dans le sud le lendemain.

Avant de nous coucher, nous profitons de la piscine avec en apéro de bons produits du terroir Français : un morceau de Saint-Nectaire dans une main un verre de Pinot gris dans l’autre et… les pieds dans l’eau : Que du bonheur !

Quel délice ! Toujours par petite touche pour faire durer le plaisir !

A 9 heures, nous partons avec notre chauffeur en direction du sud de l’île. Sur Bali, il y a vraiment beaucoup de trafic, les distances sont courtes mais longues en temps.

On croise un chargement d’œufs dont certains sont de couleurs suspectes !

Nous faisons un stop à la plage Geger où on en profite pour prendre un bain dans une eau limpide, un beau bleu.

L’appel du ventre se faisant sentir, on file en direction du Fish Market. Au début, il nous dépose au restaurant où sont exposés des poissons frais mais nous souhaitons nous rendre directement au marché.

Adieu la chaîne du froid !

Une forte odeur de poissons s’y dégage : des gambas, des maquereaux, des perroquets…

On finit par choisir 5 beaux poissons, des maquereaux qu’il découpe en filet.

Nous voulons le faire cuire sur le BBQ mais comme Anthony ne mange pas de poisson, nous allons au restaurant pour le cuire. Très bien cuisiné avec une sauce à l’ail et au beurre !

On part ensuite voir le temple Luhur Uluwatu où on s’équipe, pas de casquettes, pas de lunettes… car il y a beaucoup de singes.

Ce temple se trouve au bord de la falaise, une vue magnifique avec les vagues qui viennent frapper sur la roche.

Des temples plus sobres par rapport à ceux que l’on a vus jusqu’à maintenant.

Nous poursuivons jusqu’à la plage de Padang Padang, une petite crique où il y avait beaucoup de monde, comme il était un peu tard nous décidons de retourner à la villa. C’est dingue la circulation qu’il peut y avoir à Bali, on a bien du poireauter plusieurs heures dans les embouteillages. Du coup, on lui demande de nous laisser au restaurant Green Ginger, un resto végétarien qui se trouve pas loin de nos quartiers.

On retourne à pied et à la frontale jusqu’à la villa où une bonne nuit de sommeil s’impose après cette journée bien remplie.

Le lendemain, nous prenons le moyen de déplacement le plus utilisé sur Bali : la motobike, une première pour certains, une conduite à gauche et le sac à dos attaché devant… No problem, On the road again !!!

Des bonnes têtes de vainqueur !

Nous allons en direction de la plage de Sanur à seulement 21 km mais il nous faudra beaucoup de temps pour l’atteindre.

Quand on sait conduire à Bali, on sait vraiment conduire n’importe où dans le monde !

A notre arrivée, il fallait encore payer pour le parking tandis que certains ont un passe-droit. Y en à marre alors on met tous les gaz à fond avec le vigile qui nous siffle en passant ! Ils ne vont pas la faire à des Auvergnats.

On se baigne, se balade et décide d’aller manger en bord de mer.

Un bon steak de thon !

Cela tombait vraiment pile poil car une bonne averse est tombée pendant un bon moment.

En route ensuite pour la plage de Seminyak pour admirer le coucher de soleil. Malheureusement, le ciel était bouché.

En partant, on voulait voir le temple juste à côté mais encore une fois, il fallait le sarong traditionnel pour pouvoir y rentrer.

Leur tenue traditionnelle est vraiment très jolie !

On s’arrête faire quelques courses en chemin pour rester à la villa ce soir et réservons notre minivan pour nous rendre à Pémuteran demain, au nord ouest de l’île.