On aurait bien traîné un peu plus au lit mais les pétards de l’Inti Raymi nous sortent du lit. Nous arrivons vers 8 heures sur la Plaza des Armas, il commençait déjà à y avoir un peu de monde. On regarde la seule tribune de monter juste à côté de la cathédrale. Il restait encore une petite place tout en haut alors on décide de l’escalader et nous voilà en place.

Nous sommes vraiment au top, installés aux premières loges.

Toute la place est bloquée, il y a un policier tous les 6 mètres car le spectacle se déroule ici.

On attend tout de même 2 bonnes heures dans le froid avant le début des festivités. De plus en plus de monde se cherche une place et d’un coup, le nouveau Président du Pérou arrive et s’installe à seulement 20 mètres de nous.

Que le spectacle commence, place à l’Inti Raymi ! Les figurants entrent par les 4 coins de la place dans des tenues différentes sur un ton musical des Andes. On en frissonne.

Puis pour la suite, ils arrivent tous sur notre gauche. On voit tout, nous sommes très bien placés.

L’arrivée de la femme de l’Inca !

L’arrivée de l’Inca !

Des habits traditionnels splendides !

La ville est en fête !

Laissez-vous transporter par l’Inti Raymi à travers cette vidéo…

Une chance d’être là ce jour J, on a adoré ce moment grandiose, magique, plein d’émotions, une mise en scène énorme avec cette musique et ce partage avec notre voisin de tribune qui nous donnait quelques explications.

Voici le bain de foule du Président à la fin du spectacle.

Puis on commençait à avoir les crocs alors on prend la direction du mercado central. Comme la ville est en fête, il y a beaucoup de cuisine de rue.

Le cuy prononcé couille en français, c’est du cochon d’inde ! On testera un peu plus tard !

Il y a d’autres spectacles, une fête forraine🎡.

Le but étant de lancer une pièce de 10 centimes et si elle ne touche pas les bords, on gagne 3 ou 4 fois la mise.

On mise de l’argent sur une image et si elle ressort, c’est gagné.

C’est assez étrange car ce sont des enfants qui tiennent les stands et qui misent également. Déjà dans les affaires !

Il y a également un stand où on lance un cerceau pour gagner le lot. Chez nous, on peut gagner par exemple un portable alors qu’ici, il s’agit d’une bouteille de soda ou de gâteaux…

Puis on remonte tranquillement à l’hôtel où on s’occupe. Le soir, on redescend au centre car on voulait goûter le cuy mais malheureusement tout était plié.

Pour les jours à venir, on va poursuivre la visite de la Vallée Sacrée. On monte dans un collectivo qui nous dépose 1 heure plus tard à la bifurcation. De là, on enchaîne avec un taxi jusqu’à la place principale de “Maras”, un peu tassés avec 4 personnes sur la banquette arrière. Puis comme les 2 sites sont loin l’un de l’autre, il nous propose d’être notre chauffeur. On n’a pas vraiment le choix, mais en route, on voit 2 Espagnols en train de négocier avec un taxi alors on les invite à se joindre à nous pour partager les frais.

En arrivant sur le site de “Moray”, c’est wwaaahhhhooo.

C’est un ingénieux système de terrasses Incas disposées en amphithéâtre, creusées dans 3 petits cirques naturels.

Cette forme permettait de créer toute une série de microclimat pour la culture. En effet, il y a une différence de 5°C entre le bas et le haut. La température étant plus chaude en bas au centre car la journée, les pierres emmagasinent la chaleur et comme les murs sont plus proches, la température est plus élevée. Alors que la température est de plus en plus fraîche au fur et à mesure que l’on s’éloigne en remontant.

On fait le tour avec une belle vue sur les montagnes environnantes.

On remonte dans le taxi pour rejoindre le site “Las Salinas”, des salines en plein cœur de la cordillère des Andes.

Il y a plus de 4000 bassins de sels de cristaux où s’écoule un rio (rivière) salé. Les plus anciens datent même d’avant l’époque Inca.

Après la récolte, il y a un processus de iodation (enrichissement en iode) pour la consommation.

Il nous ramène à la bifurcation où on attend seulement quelques minutes avant de faire signe à un bus pour qu’il nous ramène sur Cusco. On retourne dans notre resto à 8 soles le menu, prenons quelques affaires à l’hôtel en laissant nos gros sacs et on repart à un autre endroit pour prendre cette fois-ci un collectivo pour Pisac.

A Pisac, c’est la première fois que l’on galère autant pour trouver un hôtel. En effet, demain dimanche, il y a le grand marché de Pisac et forcément beaucoup de monde se presse pour le voir. Beaucoup sont déjà pleins, un autre est juste en face d’un vendeur de musique qui met la musique à fond jusqu’à 22 heures. On en trouvera un autre plus au calme, un peu vieillot mais cela fera bien l’affaire pour 2 nuits.

Malgré un environnement un peu vétuste, on a super bien dormi. On va petit déjeuner et on se dirige vers le pont de la ville où il y a tous les taxis pour nous monter sur les ruines de Pisac. Voyant un couple en train de discuter, on les interpelle afin de partager les frais ensemble ! C’est parti, on discute avec eux sur le trajet et en arrivant en haut, comme ils sont sur Cusco et ses environs seulement 2 jours, ils n’ont pas le boleto pour la visite. Nous avons celui de Mélanie et J.C qui est valable jusqu’à aujourd’hui et le notre qui est périmé depuis hier avec la complicité du chauffeur de taxi, on tente en les mettant à la fin de la pile de tickets. On est passé comme une lettre à la poste ✉ 📮. Un bon plan que les hollandais ont bien apprécié !

C’est le plus important site archéologique de la Vallée Sacrée des Incas.

Toujours ces terrasses agricoles avec des murs de séparation gigantesques.

C’est du solide !

On est monté tout en haut puis une partie du site étant fermé, on redescend sur Pisac par le sentier où on aperçoit une centaine de cavités dans la falaise qui sont les tombes des villageois Incas.

On contourne ainsi le site et en passant de l’autre côté, il y a d’autres terrasses dont certaines sont plus ou moins envahies par la végétation.

On remonte sur l’autre versant où on a pu apercevoir le temple du soleil qui était inaccessible de l’autre côté.

Le temple du soleil !

On a un point de vue sur le village de Pisac.

A peine arrivés, 2 femmes discutent tranquillement alors qu’une autre tisse.

Comme il n’est pas trop tard, on effectue tous les rayons du marché pour trouver notre tissu. Il est de meilleur qualité que celui de Cusco. Et en en éliminant petit à petit, on trouve notre bonheur. Une belle nappe de 3m de long, on a plus qu’à acheter une table adéquate en rentrant…

De retour, on reste tranquille à l’hôtel (skype, articles…) puis on va manger en ville. On a bien mangé sans doute de trop.

Cela n’a pas loupé, le lendemain, un peu patraque. On décide tout de même de prendre le bus pour rejoindre le village de “Ollantaytambo”. Ce vieux bus nous dépose à “Urumbamba” où on prend place cette fois-ci dans un collectivo. On va voir un premier hôtel, on vous passe les détails, elle nous mitonne, alors par le fruit du hasard, on se dégote un bel hospidaje : “Hospidaje Urpicha” qui a ouvert il y a seulement 3 mois. Une dame charmante, des chambres propres avec une vue directe sur les ruines d’Ollantaytambo et tout cela pour un prix dérisoire. Vendu, on reste !

N’étant pas très bien, le pyjama et le lit sont au programme avec un film d’aventure et de chasses aux trésors : “Benjamin Gates et le livre des secrets”!

La pluie s’est invitée le lendemain sur Ollantaytambo. Une petite séance sur skype et on part visiter le site après amélioration. Comme le gardien n’arrêtait pas de discuter, il n’a pas vu que notre boleto était périmé de 2 jours : go go go !!!

Il y a une répétition de collégiens pour fêter prochainement l’Inti Raymi dans le village.

C’était une forteresse où de gros blocs de granite rose ont été utilisés pour la construction du temple du soleil.

En descendant, il y a le temple de l’eau avec tous les bains autour.

Une idée de la hauteur des terrasses !

Et on termine par la photo souvenir avec le bébé lama.

Trop mignon, il courrait après les pigeons.

On récupère nos sacs et on va sur la place principale où on trouve un collectivo qui part pour Cusco.

De retour à notre QG sur Cusco, on se couche super tôt et la forme est revenue. Un bon petit déj’ englouti, nous faisons un détour au marché central et prenons un bus à la volée pour se renseigner au terminal pour les horaires de bus pour Puno. On trouve une nouvelle compagnie de quelques mois, des bons sièges, le wifi à bord, on valide 🎫.

Puis on retourne dans le centre et comme c’est notre dernière soirée sur Cusco, on n’allait pas partir sans déguster la spécialité du coin : le “cuy” !

Après une heure de préparation, on teste ce met qui est servi lors de grande occasion au Pérou. Cela a un goût de lapin mais les quantités ne sont pas trop importantes.

Cusco, une ville que l’on a adorée. On s’y sent comme chez nous. Demain, nous partons en direction de la péninsule de Copachica au bord du lac Titicaca !