Le lendemain, direction la Chine, notre guesthouse s’est occupée de nos billets de train. Pour se rendre à la gare, les bus sont tellement compliqués à déchiffrer en écriture cyrillique que nous avons demandé de l’aide à l’arrêt de bus à une jeune fille qui parlait un peu anglais. Au final, elle a appelé une sorte de taxi à la volée et nous voilà rendus à la station.

On a senti lors de ce périple que les Mongols sont très avenants et très serviables, d’autant plus au milieu des steppes où l’entraide est très importante.

Voici notre train où nous avons opté pour la deuxième classe, couchette dure pour 16 h de trajet en direction de la frontière. Cela nous change pas trop des dortoirs ou même des yourtes : même notre matelas que l’on critiquait avant de partir est nettement plus confortable !

Il règne une bonne ambiance, eau chaude à disposition pour le thé et les locaux font des parties de Muushig, une sorte de belote Mongole. Après avoir analysé le jeu, Romain s’est mis à jouer avec nos voisins d’un soir.

Le lendemain, le réveil fut matinal 6 h, nous demandons à la famille de nous aider pour la traversée de la frontière car il est impossible de l’effectuer à pied. Il y a 2 solutions : soit les bus, soit les jeeps. Nous montons finalement dans le bus qui est nettement plus confortable pour un prix plus bas.

Depuis notre arrivée à la gare de Zamiin Uud , le passage de la frontière Mongole à la douane, la zone de transit et le passage de la frontière Chinoise, l’attente fut vraiment longue, très longue : 5h30.

Il nous restait à rejoindre la station de bus à Erlian pour pouvoir poursuivre notre chemin. On attendait notre bus mais nous commencions à trouver cela étrange car nous ne voyons pas les personnes qui voyageaient avec nous. Après s’être renseignés, le bus nous a oubliés ?! Deux Polonais : Dominika et Lukasz étaient dans la même situation que nous, nous terminons avec une jeep attrapée à la volée tous les 4.

Et nous voilà partis à bord d’une vieille jeep toute rafistolée où les portes s’ouvraient dans les virages, la pseudo banquette arrière qui pivotait sur elle même… On a eu une bonne crise de fou rire.

Heureusement que nous n’avons pas trop attendu notre bus, car nous sommes arrivés pile 30 min avant que l’autre bus pour Datong ne démarre.