Dans le bus en direction de Ica, une petite pause s’impose…

Dans quelques années !

Au bout de 2h30 de bus, on demande au chauffeur de nous déposer à un grand carrefour et on rejoint notre hôtel à pied : “Hôtel Sol de Huacachina”. C’est un beau petit hôtel, propre avec une cuisine très bien équipée mais un peu plus cher que les autres.

On pose nos sacs et allons au centre commercial faire quelques courses pour ce soir et demain. On teste même le tuk tuk local pour le retour à l’hôtel.

Vers les 11 heures le lendemain, on prend la direction de la lagune de Huacachina situé à 3 km de là. C’est une vraie petite oasis au coeur d’un désert à proximité de la ville d’Ica.

Plein de dunes aux alentours avec une piste de slalom où certains s’entraînent avec les sandboards (planche de sable).

Les pistes de ski locales ❄ !

On monte un peu sur les hauteurs et on regarde les enfants jouer avec leurs planches en bois. Plusieurs classes étaient présentes, ils s’amusaient comme des fous.

Un bon fartage !

Et c’est parti !

Puis on retourne en centre ville avec un tuk tuk pour se restaurer. Et sur les coups de 15h15, on retourne à pied à l’oasis pour effectuer notre sortie buggy avec la pratique du sandboard.

Vue de l’intérieur !

Un autre terrain de jeu sympathique !

Bien attachés, on commence tranquillement puis on dévale les dunes et il met les gaz dans les lignes droites. Une balade avec sensations assurées.

En voici un aperçu…

Chacun notre bolide !

On alterne entre le buggy et la descente des dunes avec nos planches de bois.

En mode surf dans le sable !

La deuxième technique est la descente en luge avec la tête la première.

La dune finale ! Une belle hauteur !

Pour vous rendre compte des sensations du sandboard, voici une vidéo :

On était très content de notre fin de journée et on retourne à l’oasis en admirant le coucher de soleil.

Après une bonne nuit de soleil, on se prépare tranquillement et on embarque dans un tuk tuk pour rejoindre la station de bus.

A peine arrivés, 5 minutes plus tard, nous voilà déjà partis. On ne peut pas mieux faire. 1 heure plus tard, on arrive dans la ville de Pisco. Tout s’enchaîne très vite, plusieurs taxis nous proposent leur service. Un dame très gentille nous renseigne pour rejoindre Paracas à moindre coût. Il faut tout d’abord prendre un taxi pour rejoindre le marché de Pisco où on trouve ensuite un collectivo pour Paracas.

On monte rapidement dans un taxi, trop rapidement. On trouve son comportement louche. Il traîne, regarde dans tous les sens sans avancer et ensuite il dispose nos 2 gros sacs dans son mini-coffre alors que nous sommes les seuls passagers. On le feinte, étant à l’arrière, je rabat la banquette arrière pour récupérer nos sacs et on descend du véhicule. C’est la première fois depuis notre départ qu’on a ce sentiment. Un peu tendus, stressés et énervés à la fois, on se calme et on finit par trouver un bon taxi (on l’observait pendant tout le trajet) puis un collectivo pour rejoindre Paracas.

Un fois sur place, on va directement à l’hôtel “Paracas Backpacker House”. C’est une auberge sur 4 étages, très lumineuse avec des rambardes en bois brut. Un beau rendu !

Pour anecdote, comme nous sommes en bord de mer, on a l’impression de poser nos bagages pour une sortie plongée !

On s’installe et allons déguster le ”ceviche”.

Salade de poisson cru ! Un assaisonnement différent du poisson cru Polynésien !

Puis on se promène sur le bord de mer et on en profite pour réserver notre sortie pour les îles Ballestas.

Les flamants roses !

À Paracas, ils font aussi de la pub pour les banquiers !

Sympa ce concept !

Le réveil à 6h30 a fait du mal le lendemain matin. On embarque dans le bateau et nous voilà partis en direction des îles Ballestas.

C’est un véritable sanctuaire des oiseaux marins.

Les Pélicans Péruviens !

Les Guanay Cormorans !

Les formations rocheuses sont également magnifiques. Au cours de l’avancée sur la roche, on voit la figure d’un chandelier sur la colline à la façon des lignes de Nasca dont l’origine serait plus récente (XIX ème siècle).

Puis on arrive sur une plage où il y a une colonie de lions de mer.

On a jamais vu autant de lions de mer au mètre carré !

Des milliers et des milliers !

Un peu plus loin, on a vu cette fois ci des milliers d’oiseaux.

Les Boobies !

On a également eu de la chance de voir 3 pingouins de Humboldt. Ils mesurent pas plus de 60 cm, ils sont malheureusement en voie d’extinction.

Les pingouins de Humboldt !

Au début de l’extraction intensive de ce précieux fertilisant, à partir de 1870 la couche de guano mesurait plusieurs mètres d’épaisseur (jusqu’à 30 mètres sur l’île de Chincha). Aujourd’hui, on extrait environ 2000 tonnes tous les 5 ans à 7 ans car l’île est protégée.

Un spectacle superbe de ces milliers d’oiseaux accrochés aux falaises et en plein vol.

Et pour couronner le tout, au retour dans la baie, on aperçoit des dauphins.

Etant fatigués, on décide de rester tranquille cette après-midi (skype, lessive, suite du programme…).

Le soir, dans un resto qui ne paye pas de mine, on a très bien mangé avec notamment en entrée des Tequeños (sorte de crêpes fourrées au fromage) et un bon plat chaud. Ce soir, c’est l’effervescence car le Pérou joue contre le Brésil dans la Copa América ⚽. Et le soir, ce sont les klaxons qui résonnent car le Pérou a éliminé le Brésil à seulement quelques minutes de la fin du match. Bon certes, c’est un but de la main mais c’est dedans quand même !

Le lendemain, on prépare nos sacs que l’on laisse à la consigne, laissons quelques doses de parfum à Carmen, une femme de ménage de l’auberge super sympa et contre toute attente, elle nous offre un petit porte monnaie aux couleurs vives du Pérou.

Puis on part en direction de la réserve naturelle à vélo. On fait chauffer nos jambes et nos genoux et nous voilà dans cette ligne droite de 2 km et on grimpe jusqu’au Musée archéologique. A la base, on est pas trop musée mais celui ci était très instructif avec beaucoup d’images : la formation rocheuse des Andes, les anciens animaux disparus comme des pingouins de 1,5 mètres de haut retrouvés fossilisés, une sensibilisation sur la faune locale (dauphins, lions de mer, tortues, et tous les oiseaux)…

Nous enfourchons de nouveau nos vélos et là manque de bol, de bonnes côtes avec un vent en pleine face. Cela ne facilite pas l’avancée mais on admire toujours cette zone désertique avec une “route” en plein milieu.

On finit quand même par atteindre la plage “Roja” avec ce beau contraste de couleurs entre ce sable rouge, ces rochers ocres et ces falaises en arrière plan.

On décide de monter jusqu’au mirador.

Et quand on regarde derrière nous, il y a plein de dunes avec de belles couleurs également.

Le vrai désert !

On aperçoit les pistes formées par le passage des voitures ou des bus touristiques. On est presque seuls au milieu de ce paysage splendide avec nos 2 vélos. On finit par rejoindre la Plage de Yumaque où on se pose pour manger en admirant la pêche des oiseaux.

On voit même un gros camion aménagé qui doit voyager depuis longtemps également.

Il nous reste 12 km pour rejoindre Paracas mais l’avantage cette fois-ci, c’est que le vent est en notre faveur, autant dire que l’on a pas traîné

A notre retour, on prend une douche, rangeons nos affaires, disons au revoir à Carmen, ramenons les vélos et nous voilà dans un bus pour rejoindre Pisco. Il suffit juste d’attendre sur le bord de la route, il y a toujours quelqu’un pour vous emmener ! Puis à Pisco, on reprend un taxi collectif pour rejoindre la station de bus. En fait, on fait chemin inverse c’est à dire, on rejoint Ica pour ensuite prendre la direction de Cusco. A Ica, on prend la compagnie Cruz del Sur qui est certes plus chère mais qui a bonne presse car on a tout de même plus de 17 heures de bus et en plus, il part dans 30 minutes.

Dans le bus, on a la bonne surprise d’avoir des sièges grands luxes c’est à dire en cuir, inclinables, un écran TV individuel, couverture, oreiller et repas compris !

Une soirée cinoche en perspective avec les pop-corn ! Héhé 🎬!